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Philippe Daniel Roger est né en 1957 à Lille. Après un début de carrière d'ingénieur en métropole, il débarque en Guadeloupe en 1987 et s'y établi quelques années plus tard, dans le village dont est originaire son épouse. Il y occupe divers postes de responsable technique. Ses premiers écrits visent à faire connaître sa découverte de la Guyane et sa vie en Guadeloupe. Relevant les incohérences entre l'image qui est donnée de l'île et la réalité de ses observations et de son expérience. C'est finalement sous la forme de ces fictions qu'il se décide à livrer le regard qu'il porte sur le pays.

Par la suite c'est sa formation en communication et son expérience en politique qu'il a voulu  mettre sous forme de récit. Son analyse personnelle de l'évolution des choses et des campagnes électorales lui laissant présager des mouvements qui se sont produits à l'occasion de l'élection présidentielle de 2017.

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Le choix de proposer ses idées sous forme de romans plutôt que sous forme d'essais ou d'études est délibérée. Il lui a toujours semblé que cette forme laissait plus le choix au lecteur d'adhérer ou pas aux modèles proposés, présentait un point de vue sans imposer une théorie...

Ce qu'écrivait de lui un de ses amis lors de la sortie de son premier livre :

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Un physique de terrien, puissant et lourd, où chacun de ses pas semblent vouloir s'ancrer au sol comme pour mieux s'y inscrire avec, toutefois, cette nuance de maladresse, de raideur, issue des corps trop grands, malgré une détermination toujours présente à y sculpter son destin, à y ancrer ses valeurs.

La nonchalance du rythme chaloupé de sa silhouette vient l'adoucir d'une brise marine, comme s'il venait de quitter son cotre pour mieux, en observateur qu'il est, nous raconter ses dernières histoires sur le monde.
En fait il semble échappé de la mer où son cœur et son regard le portent. Comme en perpétuel retour d'un tour du monde où il aurait eu la distance et l'acuité nécessaires à l'observation des êtres et des choses.

La quarantaine poivre et sel lui confère cette alchimie étrange où se mêlent l'éternelle jouvence du regard et la sagesse propre à celui qui sait vieillir.

 

Cet épris de connaissances à la curiosité affûtée, ce réalisateur pragmatique nous convie dans sa pérégrination, à trouver notre place au carrefour d'un métissage culturel qui se voudrait riche de diversité et d'apports mutuels et qui, parfois, s'embourbe dans la vacuité de la satisfaction de l'immédiat prompte à une errance de valeurs humaines et sociales, instillant le doute, l'irresponsabilité et l'absence de repères fiables.

Préoccupé des valeurs spécifiques de son île, de celles à transmettre à ses enfants, cet épicurien raisonné au regard limpide et franc nous porte à saisir les sublimes espaces de liberté de son île, avec la tendresse d'un humaniste et parfois, l'acidité d'un homme fidèle à ses convictions face aux pièges des manipulations de l'histoire, de l'insularité et de ses crispations.
Il égraine les nouvelles avec pudeur et sensibilité sans doute aux fins de ne pas se faire déraciner par les vents cycloniques des émotions.

                                                                                                                              L.T.

Note de l'auteur : "Comme la question m'est parfois posée autant rendre publique l'explication. Le D. (pour Daniel) intercalé entre mon prénom d'usage et mon patronyme n'est pas une fantaisie ou une volonté d’américaniser mon nom. Mais une demande de la BNF pour me différentier d'un homonyme déjà enregistré comme auteur lors de l'édition de mon premier livre. J'ai préféré utiliser mon deuxième prénom qu'un pseudo..."

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